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Jean CLAPEYRON, soldat au 58ème RIT

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Fonds : Catherine CHEMINAL

Jean est né le 19 mai 1870 au lieu-dit Jourcey, de la commune de Chamboeuf (Loire).

Son père Claude et sa mère Françoise née PALLANDRE exploitent une ferme au lieu-dit.

Matricule 2305 de la classe 1890 du centre de Montbrison, il est exempté de service militaire.

Le 4 novembre 1898, il épouse Antoinette PONCET à Cuzieu.

Avec sa femme, il vient exploiter une ferme au lieu-dit La Plagne à Veauche.

 

1914

Étant exempté, il n’est pas mobilisé.

 

1915

Par application du décret du 1er août 1914, il passe devant la commission de réforme de Montbrison et est déclaré “bon pour le service armé”.

Les hécatombes du début de la guerre obligent les autorités militaires à prendre des dispositions pour reformer les troupes (avancement du recrutement d’une classe d’âge, critères de réforme, ….)

Jean est affecté le 31 mars au 103ème Régiment d'Infanterie Territorial (RIT)*.

*RIT: Régiment d'Infanterie Territoriale. Il est formé d’hommes âgés de 34 à 49 ans d'où leur surnom: les "pépères".

Au début de la guerre, il n'est pas prévu d’envoyer les territoriaux au front. Les évènements feront qu'ils seront très rapidement rattachés à un corps d'armée ou à une division et envoyés en seconde, voire en première ligne. Ils sont essentiellement des travailleurs:

Selon les besoins des unités auxquelles le régiment est rattaché, ils travaillent à améliorer la circulation (réfection des routes), à construire des plateformes pour l’artillerie, à l’entretien du réseau voie étroite, au creusement de tranchées, à la construction d'abris, à la coupe de bois, au ravitaillement des unités en ligne, à l'assainissement et au nettoyage des champs de bataille…

Au fur et à mesure du besoin en hommes, les régiments territoriaux seront des réservoirs en soldats, en commençant par prélever les plus jeunes classes. Des échanges de territoriaux entre RIT seront constants pour compléter les effectifs des uns et des autres en fonction des besoins.

Le 103ème RIT a son dépôt à Montbrison.

Le 11 août, Jean passe au 102ème RIT (dépôt caserne Rullière à Saint-Étienne)

Le 11 novembre, il passe au 58ème RIT (dépôt Dijon)

Le JMO du régiment a disparu.

 

1917

Le le 22 juillet, il est détaché comme agriculteur dans sa ferme à Veauche, tout en restant sous statut militaire au 38ème RI (le régiment a son dépôt à Saint-Etienne).

 

1918

Jean est définitivement libéré de ses obligations militaires le 28 novembre.

 

Il décède le 27 août 1953 à Veauche.