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Auguste ALLIGIER, soldat au 16ème RI


© fonds Pierre Alligier

Auguste, Benoît est né le 1er octobre 1889 à Chazelles-sur-Lyon (Loire). Ses parents Jean-Claude ALLIGIER et Marie-Antoinette née ÉCUYER tiennent un commerce de primeurs, place de la Poterne (acte de naissance) ou boulevard du Midi (recensement).

Avant de partir au service militaire, Auguste est charcutier chez M. GAULIN.

Matricule 593 de la classe 1909 du centre recruteur de Montbrison, il part au 92ème Régiment d’Infanterie de Clermont-Ferrand le 1er octobre 1910. Le 4 novembre 1911, il est passé au 16ème RI (le 2ème bataillon est à Montbrison, les 2 autres bataillons à Clermont-Ferrand). Il est libéré le 4 novembre 1912.

 


La caserne d’Estaing du 16ème RI à Clermont-Ferrand

 


La caserne de Vaux du 16ème RI à Montbrison

 

1914

Le 3 août, Auguste est mobilisé et rejoint le 16ème RI à Montbrison. Il est affecté à la 6ème compagnie du 2ème bataillon.

Le 16ème RI fait partie de la 50ème brigade (avec le 98ème ) de la 25ème Division d’Infanterie qui, au début de la guerre, combat au sein du 13ème Corps d’Armée de la 1ère Armée.

Regroupé vers Thaon-les-Vosges avec la 25ème DI, le 16ème prend position Badménil pour se trouver le 13 août à Baccarat.

 


L’infanterie française au repos  

De là, le régiment continue à monter vers Sarrebourg où les Allemands ont positionné de nombreuses troupes.

Le contact avec l’ennemi se produit le 19 à Schneckenbusch. Toute la journée du 20, Le 16ème subit de très violents bombardements, mais en fin de journée, il participe à la reprise de Sarrebourg. Les pertes sont sérieuses: près de 800 hommes sont hors de combat.

Le 21, ordre est donné au 16ème de tenir Lorquin pour permettre au Corps d’Armée de se replier.

 

Le 16ème RI va perdre au cours de la journée, 103 disparus. Parmi eux, Auguste.

 


Charge de l’infanterie

Blessé d’une balle dans la poitrine (qui ne sera pas extraite), il est ramassé par les Allemands et emmené prisonnier à Darmstadt (Land de Hesse). 

 

 


Les baraques du camp de Darmstadt

 Auguste est d’abord soigné dans le lazaret (hôpital) installé dans la Technische Hochschule, puis dans le lazaret de Griesheim situé près du camp.

 


Auguste à Griesheim – © fonds Pierre Alligier

Auguste travaille dans un atelier de récupération de vieux métaux (démontage de voitures), puis dans une ferme.

 

 

Fiches de Liaison entre la Croix Rouge Internationale et les autorités allemandes :


Les registres tenus par les autorités allemandes (prisonniers français)

Rapatrié le 17 décembre 1918, Auguste vient au dépôt du 38ème RI à Saint Étienne, 25ème compagnie où il est au bureau des effectifs et est démobilisé le 8 août 1919.

Il rentre à Chazelles-sur-Lyon.

Le 30 août 1919, il épouse à Cuzieu (Loire) Eugénie LAURENT.

Titulaire de la carte d’Ancien combattant, il peut porter à partir du 31 décembre 1927, la Médaille du Combattant.

Le 20 septembre 1934, la Médaille Interalliée lui est délivrée

 

Auguste meurt le 20 décembre 1970 à Chazelles-sur-Lyon.

 


Sources bibliographiques et iconographiques

Archives départementales de la Loire

Archives familiales de Pierre ALLIGIER, son petit-fils

SGA, Mémoire des Hommes

  • JMO du 16ème RI    26N 587/1
  • JMO de la 25ème DI  26N 311/1

BnF, Gallica

  • Historique du 16ème RI Imp. Serre Montbrison 1919

www. geneanet.org  

Forum, pages 14-18  contributeur: Alain DUBOIS-CHOULIK

www.histoiredepoilus.genealexis.fr   avec tous mes remerciements à Alexis AMAND