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Marcel FIRMIN radio au 1er groupe du 60ème RAC




André, Marcel est né le 9 décembre 1891 à Paris (18ème). Il est le fils de Virgile, Antoine
FIRMIN et Antoinette, Hélène MOREL. Ses parents demeurent 132 rue de la Chapelle
(18ème), son père est employé de bureau et sa mère fleuriste.


Matricule 4004 de la classe 1911 du 1er bureau de recrutement de Paris, Marcel est
affecté au 132ème Régiment d’Infanterie à partir du 9 octobre 1912. Le dépôt du 132ème
est la caserne Colbert à Reims.


La caserne Colbert à Reims


1914


Le service militaire ayant été porté à 3 ans début février 1912, Marcel est encore sous les
drapeaux quand la guerre est déclarée.


Le 132ème RI forme, début 14, avec le 106ème RI, la 24ème brigade de la 12ème Division
d’Infanterie du 6ème Corps d’Armée.


Le 132ème RI quitte Reims pour Nonsard (Meuse), puis vient le 17 août sur Étain, le 19
août à Senon et avance en direction de Longwy. Débute alors la bataille des Ardennes.


Stoppé le 22 août, par des troupes allemandes, le 132ème RI doit reculer derrière la Crusne
vers Arrancy.
Le 25 août, il est à Billy-sous-Mangiennes. Il recule jusqu’à Béthincourt.


Le 29, il occupe Septsarges et reçoit l’ordre d’attaquer Dannevoux, ce qu’il tente de faire le
1er septembre. Les pertes sont importantes (930 officiers et hommes de troupe hors de
combat).


Le 132ème RI recule jusqu’à Récicourt, puis sur Rembercourt-aux-Pots, Erize-la-Petite


De violents combats ont lieu dans le secteur, jusqu’au 13 septembre, où la Division
commence à remonter sur Verdun et doit attaquer Ville-devant-Chaumont. De violents
combats ont lieu dans le bois des Caures, le régiment vient cantonner à Beaumont, le 18
septembre.


Le 21 septembre, le 132ème RI est déplacé à Rupt-en-Woëvre et prend un secteur dans les
Éparges.qu’il tient jusqu’au 10 avril 1915.



Les Éparges


vue sur les Éparges        Ⓒ pays-de-verdun.fr


1915


Après une période de repos, le 132ème RI  vient le 25 septembre en réserve de la
127ème DI qui combat en Champagne. Il se bat sur la butte de Souain, dans le bois
des cuisines et le bois Sabot avant d’être relevé le 13 octobre.

source: AFGG
Relève au bois Sabot
Le 13 septembre 1915, Marcel épouse en premières noces, Sylvie, Anna BRISSET à la
mairie des Lilas.


Le 30 novembre, il passe au 4ème RIC*.


*RIC: Régiment d’Infanterie Coloniale


1916


Le 1er janvier, Marcel passe au 23ème RIC qui est au repos au camp de Crèvecoeur-le-
Grand (Oise).


Le 23ème RIC appartient à la 3ème Division d’Infanterie Coloniale qui, en 1917, est rattachée
à la IVème Armée


En février, 23ème RIC vient dans la Somme vers Fauconcourt.




Afin de desserrer l’étau allemand sur Verdun, une offensive franco-anglaise est décidée. Elle
est déclenchée le 1er juillet. Le 23ème RIC doit prendre les villages d’Herbécourt et Asse-
villers.
Très éprouvé, le régiment vient cantonner à Proyart.


Le 20 juillet, il doit prendre Barleux, sans succès et avec de fortes pertes.
Relevé le 4 août, il part dans la région de Formerie (Seine-Maritime)


Le 18 septembre, le 23ème RIC vient en Champagne vers la route de Souain (ferme Navarin)


Relevé le 7 octobre, il ne sera plus engagé avant le 4 décembre vers Erches,
devant Andéchy (Somme).


1917


Marcel passe le 10 janvier au 1er groupe du 60ème RAC* où il est radio.


*RAC : Régiment d’Artillerie de Campagne


L’utilisation de la TSF permettait le réglage de l’artillerie. Le radio était en liaison avec les
observateurs (aviation, ballon captif ou troupes en première ligne).


Un poste de TSF dans un PC


Les 1er et 2ème groupes du 60ème RAC forment l’artillerie du 20ème CA.


Quand Marcel rejoint le 1er groupe, celui-ci est engagé dans la bataille du Chemin des Dames
vers Vendresse


1918


Le 13 avril, le 1er groupe du 60ème RAC est placé dans le bois des Gentelles en avant de
Boves (Somme) pour soutenir une contre attaque de la 29ème Division qui est finalement
annulée.


un PC dans le bois de Gentelles en 1918     © Fonds Valois




Alors qu’il est au PC de l’État major du 1er groupe, Marcel est grièvement blessé par un
éclat d’obus.
Évacué sur le poste de secours de Fouencamps, il part sur un hôpital de l’intérieur où Il est
amputé de la jambe gauche.



Cette blessure lui vaudra la Médaille militaire (parution au JO du 6 novembre 1918) avec la
citation:


“ Canonnier dévoué et brave. Blessé grièvement le 13 avril 1918 au bois de Gentelles, sur la
position de batterie, a fait preuve d’une grande énergie avant d’être transporté au poste de
secours. Amputation de la jambe gauche.”


La Médaille militaire s’accompagne de la Croix de guerre avec palme.




Il est libéré le 27 août 1919


Le 5 mars 1938, il épouse Charlotte, Renée SONTAG à Paris - 17ème. Il est employé d’
assurance.


Marcel FIRMIN en 1947
© Martine GUIBOURDENCHE


Il décède le 20 mai 1982, à l’Hôpital Militaire des Invalides



Son acte de décès porte la mention:Chevalier de la Légion d’honneur.













Sources bibliographiques


Archives départementales de Seine Saint Denis
Archives de Paris
SGA: Mémoire des hommes
  • JMO du 132ème RI   26N 688/1-2-3
  • JMO du 1er groupe du 60ème RAC   26N 1011/
  • AFGG
BNF  Gallica
  • Historique du 23ème RIC   Berger-Levrault Nancy
  • Historique du 60ème RAC  Charles-Vauzelles Paris 1921
Archives familiales de la famille GUIBOURDENCHE-FIRMIN
www.Généanet.org
www.Chtimiste.net