Louis, Léopold est né le 14 mai 1885 à Aubenas (Ardèche). Son père Victorin est tailleur d’habits
rue de Bernardy où il demeure avec sa femme Adèle GIBAUD.
Matricule 466 de la classe 1905 du centre de Privas, il est dans un premier temps ajourné pour palpitations et versé dans le service auxiliaire.
En 1907, il est appelé sous les drapeaux et fait son service militaire à l’École Militaire Préparatoire de l’Infanterie* de Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard)
l’École à Saint Hippolyte du Fort
*l’École Militaire préparatoire de l’Infanterie de Saint Hippolyte a été créée en 1886. Elle
accueille les enfants de troupe (enfants de militaires). Les élèves y recevaient outre un
enseignement général, un enseignement militaire qui les préparait à leur future affectation
dans l’Armée.
accueille les enfants de troupe (enfants de militaires). Les élèves y recevaient outre un
enseignement général, un enseignement militaire qui les préparait à leur future affectation
dans l’Armée.
Son service terminé (le 15 septembre 1909), il va à Paris où il exerce le métier de tailleur
d’habits.
d’habits.
1914
Placé dans le service auxiliaire à la déclaration de la Guerre, le 6 novembre, la Commission
de réforme de Privas, le déclare "bon pour le service armé" et il est affecté au 61ème RI.
de réforme de Privas, le déclare "bon pour le service armé" et il est affecté au 61ème RI.
Il rejoint son régiment le 15 décembre.
Le 61ème appartient à la 60ème brigade de la 30ème DI.
1915
Le 15 juillet, Louis est détaché au régiment des Tirailleurs Marocains.
Depuis février, le Régiment Marocain fait partie de la 96ème brigade de la 48ème DI.
Après un séjour dans un secteur vers Pernant (Aisne) et Aurèches (Oise) puis
à Fontenoy (Aisne), le régiment est engagé dans la 2ème bataille de Champagne
vers la ferme de Navarin à partir du 28 septembre.
à Fontenoy (Aisne), le régiment est engagé dans la 2ème bataille de Champagne
vers la ferme de Navarin à partir du 28 septembre.
1916
Il est relevé le 17 février. Il fait alors mouvement vers Verdun où il cantonne le 3 mars
aux casernes Chevert.
aux casernes Chevert.
Le régiment sera engagé dans la bataille de Verdun par petites unités (essentiellement le
4ème bataillon qui participera à la tentative de reprise du fort de Douaumont du 22 au 24 mai
où il occupe un secteur vers Souville, il sera en soutien d’autres unités)
4ème bataillon qui participera à la tentative de reprise du fort de Douaumont du 22 au 24 mai
où il occupe un secteur vers Souville, il sera en soutien d’autres unités)
À partir de mai, il est mis en place un système de rotation des bataillons qui repartent au
Maroc et sont remplacés par des troupes fraîches qu’il faut instruire et aguerrir aux combats
en France.
Maroc et sont remplacés par des troupes fraîches qu’il faut instruire et aguerrir aux combats
en France.
Depuis décembre , le Régiment Marocain fait partie (avec le 9ème Zouaves) de la 3ème
Brigade Marocaine de la 153ème DI.
Brigade Marocaine de la 153ème DI.
1917
Le 7 avril, il est engagé dans la bataille du Chemin des Dames vers Chivy-Vendresse
Le 3 juillet, la 153ème DI vient prendre un secteur en Meurthe-et-Moselle. La 3ème brigade
marocaine est sur la ligne Pont-à-Mousson / Fey-en-Haye.
marocaine est sur la ligne Pont-à-Mousson / Fey-en-Haye.
Le 3 juillet, 2 compagnies Z (émission de gaz) sont envoyées dans le secteur de Fey-en-
Haye à disposition de la 153ème DI (compagnies 32-3 et 33-1)
Haye à disposition de la 153ème DI (compagnies 32-3 et 33-1)
L’aménagement de l’espace de tir est difficile car le secteur est violemment bombardé
notamment le 18 juillet quand le régiment marocain est en ligne.
notamment le 18 juillet quand le régiment marocain est en ligne.
Fey-en-Haye après les combats
Il est vraisemblable que Louis a été blessé par un éclat d’obus (dans la région lombaire)
au cours de ces opérations.
au cours de ces opérations.
Conduit à l’ambulance n°1 de la 3ème brigade marocaine stationnée à Dieulouard,
il y décède le 16 août.
il y décède le 16 août.
Le 29 août, il est cité à l’ordre du régiment:
“Excellent courageux et plein d’entrain, blessé grièvement à son poste d’observation pendant
un violent bombardement a fait preuve de courage en manifestant le désir de reprendre au
plus tôt sa place à la Cie et en remettant à son capitaine les observations recueillies” Croix de guerre avec étoile de bronze
Par décret paru au JO du 22 mai 1921, il reçoit à titre posthume la Médaille militaire.
Il repose au cimetière d’Aubenas.
La pierre tombale de Louis
Le Monument aux morts d’Aubenas ne comporte aucun nom. Les noms des soldats d’
Aubenas “Morts pour la France”, sont gravés sur une plaque apposée à la Mairie.
Louis y figure.
Aubenas “Morts pour la France”, sont gravés sur une plaque apposée à la Mairie.
Louis y figure.
Sources bibliographiques et iconographiques.
Archives départementales de l’Ardèche
SGA Mémoire des hommes
- JMO du 61ème RI 26N 655/10
- JMO du Régiment Marocain 26N 857/5à7
- JMO de la 96ème Brigade 26N 523/9
- JMO de la 48ème DI 26N 361/2-3
- JMO de la 153ème DI 26N 443/3
- JMO de la Compagnie du Génie 32-3 26N 1260/14
- AFGG
chtimiste.com
les-tirailleurs.fr Éric de Fleurian
aet-association.org