Cimetière marin de Varengeville, une tombe voisine de celle de Georges BRAQUE.
Maurice, Jules LECAISNE est né le 23 mars 1873 à Rouen (Seine-Maritime). Il est le fils de Louis, Eugène, Edmond LECAISNE et Virginie, Louise BROUARD. Son père y est avoué.
Il fréquente d’abord le lycée Pierre Corneille de Rouen, puis passe son baccalauréat au lycée Aristide Briand de Dreux où son père a été nommé président du Tribunal Civil.
Il commence une licence en droit mais choisit le 31 octobre 1892 de s’engager volontaire et est affecté au 39ème Régiment d’Infanterie (caserne Hatry de Rouen). Il a le matricule 254 de la classe 1893 du centre de recrutement Rouen Nord.
Il sort avec le grade de caporal obtenu le 15 janvier 1893. Il est également titulaire du certificat d’aptitude au grade de sous-officier.
Après une période du 26 août au 22 septembre 1895 au 39ème RI, il passe sergent.
Par décision ministérielle du 4 novembre 1896, il est nommé sous-lieutenant au 118ème RI à Quimper.
Il termine ses études de droit et est avocat au barreau de Paris après avoir soutenu sa thèse de Docteur en Droit le 20 juin 1898 ( sujet de la thèse: Étude juridique des coopératives de consommation)
Il est nommé avoué à la Cour du Havre.
© l’Illustration planche 221
Maurice, Jules LECAISNE est né le 23 mars 1873 à Rouen (Seine-Maritime). Il est le fils de Louis, Eugène, Edmond LECAISNE et Virginie, Louise BROUARD. Son père y est avoué.
Il fréquente d’abord le lycée Pierre Corneille de Rouen, puis passe son baccalauréat au lycée Aristide Briand de Dreux où son père a été nommé président du Tribunal Civil.
Il commence une licence en droit mais choisit le 31 octobre 1892 de s’engager volontaire et est affecté au 39ème Régiment d’Infanterie (caserne Hatry de Rouen). Il a le matricule 254 de la classe 1893 du centre de recrutement Rouen Nord.
caserne Hatry de Rouen © Rouen 1900
Il sort avec le grade de caporal obtenu le 15 janvier 1893. Il est également titulaire du certificat d’aptitude au grade de sous-officier.
Après une période du 26 août au 22 septembre 1895 au 39ème RI, il passe sergent.
Par décision ministérielle du 4 novembre 1896, il est nommé sous-lieutenant au 118ème RI à Quimper.
Il termine ses études de droit et est avocat au barreau de Paris après avoir soutenu sa thèse de Docteur en Droit le 20 juin 1898 ( sujet de la thèse: Étude juridique des coopératives de consommation)
Il est nommé avoué à la Cour du Havre.
Il passe au 129ème RI du Havre le 17 mars 1900.
C’est au Havre que le 30 mars 1903, il épouse Louise CHEURET.
Il quitte la France et part s’installer en Algérie où il cultive de la vigne à Ben Salah tout en demeurant à Oued-el-Alleug.
La 90ème brigade est rassemblée en région parisienne (Bagnolet) vers le 2 septembre après son débarquement à Sète.
Le 7 septembre, la 45ème DI (Xème Armée) attaque dans la zone Barcy-Trocy mais ne peut garder Etrepigny.
Le 9, la victoire sur la Marne se confirmant, la brigade entame la poursuite des troupes
allemandes qui viennent se retrancher sur la ligne Hindenburg. Le 12 septembre, elle
cantonne à Soissons puis monte se battre sur l’Aisne, vers La Verrerie puis vers Crouy.
Le 3 octobre, la brigade est enlevée par voie ferrée et débarque à Arras.
Elle se porte dès le 4 à Neuville Saint Vaast où elle est mise à la disposition de la 70ème DI (VIème Armée).
Le 2ème Zouaves attaque le 5 octobre sur Roclincourt en direction de Écurie et Thélus.
Les pertes sont importantes.
Le lieutenant LECAISNE est porté disparu.
Une fiche de liaison est établie par sa famille le 12 novembre avec la Croix-Rouge qui recense les prisonniers français en Allemagne.
La réponse leur parviendra le 23 novembre:
Maurice est décédé le 26 octobre au Lazaret Notre-Dame-de-la-Grâce de Cambrai* des suites de ses blessures (les 2 cuisses fracturées) et est inhumé à Cambrai.
*Cambrai est occupé par les troupes allemandes depuis le 26 août 14. Les hôpitaux de Cambrai deviennent des Lazaretten.
À titre posthume, il est fait chevalier de la Légion d’honneur avec la citation:
“ A donné un magnifique exemple de bravoure et d’héroïsme en entraînant ses zouaves le 5 octobre 1914 à l’assaut d’une position formidablement retranchée. Est tombé grièvement frappé à quelques mètres des tranchées allemandes. Mort des suites de ses blessures.”
La Croix de guerre avec palme accompagne cette citation.
Il sera transféré dans le cimetière marin de Varengeville-sur-Mer où il repose auprès de son épouse.
Archives départementales de la Seine-Maritime
SGA, mémoire des Hommes
- JMO de la 90ème brigade 26N 522/1
- JMO de la 45ème DI 26N 346/1
C’est au Havre que le 30 mars 1903, il épouse Louise CHEURET.
Il quitte la France et part s’installer en Algérie où il cultive de la vigne à Ben Salah tout en demeurant à Oued-el-Alleug.
Il accomplit des périodes d’instruction d’abord au 1er régiment de Tirailleurs de Blida puis au 1er régiment de Zouaves d’Alger.
Le 31 janvier 1911, il passe dans l’armée territoriale avec le grade de lieutenant et est affecté au 3ème bataillon territorial du 1er Zouaves.
Le 3 août 1914, il est mobilisé et rejoint son régiment d’affectation le 2ème bis régiment de marche de Zouaves, 17ème compagnie du 12ème bataillon.
*le 2ème bis est le régiment de réserve du 1er Zouave et combattra en France au sein de la 90ème Brigade – 45ème Division.
Le 31 janvier 1911, il passe dans l’armée territoriale avec le grade de lieutenant et est affecté au 3ème bataillon territorial du 1er Zouaves.
1914
*le 2ème bis est le régiment de réserve du 1er Zouave et combattra en France au sein de la 90ème Brigade – 45ème Division.
La 90ème brigade est rassemblée en région parisienne (Bagnolet) vers le 2 septembre après son débarquement à Sète.
Le 7 septembre, la 45ème DI (Xème Armée) attaque dans la zone Barcy-Trocy mais ne peut garder Etrepigny.
La 45ème DI le 7 septembre au soir
Le 9, la victoire sur la Marne se confirmant, la brigade entame la poursuite des troupes
allemandes qui viennent se retrancher sur la ligne Hindenburg. Le 12 septembre, elle
cantonne à Soissons puis monte se battre sur l’Aisne, vers La Verrerie puis vers Crouy.
Le 3 octobre, la brigade est enlevée par voie ferrée et débarque à Arras.
Elle se porte dès le 4 à Neuville Saint Vaast où elle est mise à la disposition de la 70ème DI (VIème Armée).
Le 2ème Zouaves attaque le 5 octobre sur Roclincourt en direction de Écurie et Thélus.
La 90ème brigade attaque Thélus.
Les pertes sont importantes.
Le lieutenant LECAISNE est porté disparu.
Une fiche de liaison est établie par sa famille le 12 novembre avec la Croix-Rouge qui recense les prisonniers français en Allemagne.
La réponse leur parviendra le 23 novembre:
Maurice est décédé le 26 octobre au Lazaret Notre-Dame-de-la-Grâce de Cambrai* des suites de ses blessures (les 2 cuisses fracturées) et est inhumé à Cambrai.
*Cambrai est occupé par les troupes allemandes depuis le 26 août 14. Les hôpitaux de Cambrai deviennent des Lazaretten.
Le collège Notre-Dame qui est réquisitionné et transformé en lazaret.
Fiche de décès du lieutenant Maurice LECAISNE registre du lazaret de Cambrai
À titre posthume, il est fait chevalier de la Légion d’honneur avec la citation:“ A donné un magnifique exemple de bravoure et d’héroïsme en entraînant ses zouaves le 5 octobre 1914 à l’assaut d’une position formidablement retranchée. Est tombé grièvement frappé à quelques mètres des tranchées allemandes. Mort des suites de ses blessures.”
La Croix de guerre avec palme accompagne cette citation.
Il sera transféré dans le cimetière marin de Varengeville-sur-Mer où il repose auprès de son épouse.
La tombe à Varengeville
Sources bibliographiques et iconographiques
Archives départementales de la Seine-Maritime
SGA, mémoire des Hommes
- JMO de la 90ème brigade 26N 522/1
- JMO de la 45ème DI 26N 346/1
- JMO de la 70ème DI 26N 394/1
AFGG
Histoire et Militaria 14-18
Cambrai-Histoire .fr
grandeguerre.icrc.org
Les contributeurs du Forum, pages 14-18 Yves, AD-Line et CD9362
AFGG
Histoire et Militaria 14-18
Cambrai-Histoire .fr
grandeguerre.icrc.org
Les contributeurs du Forum, pages 14-18 Yves, AD-Line et CD9362