Julien, Marius est né le 13 juillet 1898 à Ailhon (Ardèche). Il est le fils de Jean, Victorin GUIBOURDENCHE et Marie, Joséphine MOUNIER, agriculteurs au hameau de La Planche.
Quand Julien part au service militaire, il est boucher à Lyon.
Matricule 1611 de la classe 1918 de Privas, il est mobilisé le 19 avril 1917 au 52ème RI de Montélimar. Il suit son instruction à la caserne Saint-Martin jusqu’au 2 janvier 1918.
Le 2 janvier, il rejoint le dépôt du 157ème RI (Gap). Le 157ème se bat depuis début 1917 avec l’Armée d’Orient en Albanie.
Le 11 mai, il passe au 22ème RI, 2ème bataillon, 7ème compagnie qui se reconstitue à Pogny et Omey (Marne).
Le 22ème RI appartient à la 28ème DI du 14ème CA.
Le 27 mai, les allemands attaquent dans le but de prendre Reims. Le 22ème est transporté vers Ville-en-Tardenois dans la Montagne de Reims.
Les combats se déroulent à Bligny. Le 2ème bataillon du 22ème est chargé de tenir la cote 196 (vers Chambrecy). Perdue dans un premier temps, le bataillon lance une violente contre-attaque et réoccupe la position.
Le 16 juin, Julien est cité à l’ordre n°40 du régiment (le 2ème bataillon est cité à l’ordre du Corps d’’Armée) :
“A fait preuve d’un grand courage lors de la contre-attaque de la cote 196 en se portant résolument en avant donnant ainsi à tous ses camarades le plus bel exemple du devoir”
La citation s’accompagne de la Croix de guerre avec étoile de bronze.
Relevé de ce secteur, le 22ème vient dans la forêt de Parroy avant d’être envoyé en Champagne.
Le 30 septembre, alors que le régiment combat sur l’Aisne, à Sainte-Marie-à-Py, Julien est porté disparu.
En réalité, il est prisonnier et transféré au camp de Griessen dans le land de Hesse.
Libéré le 30 novembre, il rejoint le Centre de transition des Isolés* de Marseille
*Au retour des camps de prisonniers en Allemagne, les soldats subissent un interrogatoire pointilleux (et fort mal vécu) pour connaître leurs conditions de capture (s’ils n’avaient pas levé les bras trop vite ou si ce n’étaient pas des espions).
Après une permission de 1 mois, il est affecté au 61ème RI (dépôt d’Aix-en-Provence et Privas) le 3 janvier 1919.
Le 15 mars, il épouse à Lyon (5ème) Rosa, Julienne JAUSSEN.
Quand Julien part au service militaire, il est boucher à Lyon.
1917
Matricule 1611 de la classe 1918 de Privas, il est mobilisé le 19 avril 1917 au 52ème RI de Montélimar. Il suit son instruction à la caserne Saint-Martin jusqu’au 2 janvier 1918.
© histoire-passy-montblanc.fr
1918
Le 2 janvier, il rejoint le dépôt du 157ème RI (Gap). Le 157ème se bat depuis début 1917 avec l’Armée d’Orient en Albanie.
Le 11 mai, il passe au 22ème RI, 2ème bataillon, 7ème compagnie qui se reconstitue à Pogny et Omey (Marne).
Le 22ème RI appartient à la 28ème DI du 14ème CA.
Le 27 mai, les allemands attaquent dans le but de prendre Reims. Le 22ème est transporté vers Ville-en-Tardenois dans la Montagne de Reims.
Les combats se déroulent à Bligny. Le 2ème bataillon du 22ème est chargé de tenir la cote 196 (vers Chambrecy). Perdue dans un premier temps, le bataillon lance une violente contre-attaque et réoccupe la position.
La cote 196
“A fait preuve d’un grand courage lors de la contre-attaque de la cote 196 en se portant résolument en avant donnant ainsi à tous ses camarades le plus bel exemple du devoir”
La citation s’accompagne de la Croix de guerre avec étoile de bronze.
Relevé de ce secteur, le 22ème vient dans la forêt de Parroy avant d’être envoyé en Champagne.
Le 30 septembre, alors que le régiment combat sur l’Aisne, à Sainte-Marie-à-Py, Julien est porté disparu.
Progression de la 28ème DI jusqu’à Ste Marie à Py le 30 septembre
En réalité, il est prisonnier et transféré au camp de Griessen dans le land de Hesse.
camp de Giessen
Libéré le 30 novembre, il rejoint le Centre de transition des Isolés* de Marseille
*Au retour des camps de prisonniers en Allemagne, les soldats subissent un interrogatoire pointilleux (et fort mal vécu) pour connaître leurs conditions de capture (s’ils n’avaient pas levé les bras trop vite ou si ce n’étaient pas des espions).
Après une permission de 1 mois, il est affecté au 61ème RI (dépôt d’Aix-en-Provence et Privas) le 3 janvier 1919.
1919
Le 15 mars, il épouse à Lyon (5ème) Rosa, Julienne JAUSSEN.
Nommé caporal le 1er novembre, il est affecté le 7 novembre à la 15ème Section de Commis, Ouvriers d’Administration.
Il est démobilisé le 15 juin .
Le 10 juin 1930 il divorce à Marseille de Rosa et épouse le 30 novembre 1931 Alix VIELFAURE qui décèdera le 15 janvier 1932.
Il ré épouse Rosa le 1er décembre 1932 à Marseille
Julien meurt le 25 décembre 1957 à Aubenas.
Il repose dans la tombe familiale de sa belle-famille les JAUSSEN à Ailhon.
1920
Il est démobilisé le 15 juin .
Le 10 juin 1930 il divorce à Marseille de Rosa et épouse le 30 novembre 1931 Alix VIELFAURE qui décèdera le 15 janvier 1932.
Il ré épouse Rosa le 1er décembre 1932 à Marseille
Julien meurt le 25 décembre 1957 à Aubenas.
Il repose dans la tombe familiale de sa belle-famille les JAUSSEN à Ailhon.
Sources bibliographiques et iconographiques
Archives départementales de l’Ardèche
Archives municipales de Lyon
Archives municipales de Marseille.
SGA Mémoire des Hommes
- JMO du 22ème RI 26N 595/4
- AFGG
Archives de la Croix-Rouge prisonniers de la Grande Guerre
Forum, pages 14-18
IGN Géoportail