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Affichage des articles du mars, 2017

Alexandre, Auguste BIGOT, soldat au 325ème RI

Une photo attribuée par erreur à Adrien BOUTINEAU (voir sa fiche sur ce blog ). La mémoire familiale (Thérèse, la fille d'Adrien, heureusement encore parmi nous) l'attribue à "Tonton Auguste" mais sans autre précision. Les archives des Deux-Sèvres m'ont permis de retrouver...le dit  "Tonton Auguste". En fait, il est tout simplement le beau-frère d'Adrien BOUTINEAU, ce dernier ayant épousé Andrée (..., Eugénie BIGOT), une des soeurs d'Alexandre (..., Auguste), le "Tonton Auguste". La vérité photographique familiale est désormais rétablie. Voici son périple durant la Grande Guerre. Alexandre, Auguste, Désiré est né le 14 mars 1898 à La Chapelle-Bertrand (Deux-Sèvres). Il est le fils de Louis, Désiré BIGOT et de Marie-Victorine COULONGEAU, tous deux cultivateurs. 1917 Matricule 1117 de la classe 1918, du centre recruteur de Niort, il est incorporé le 3 mai 1917 au 77 e RI.  Il y suit son

Maurice FERRAND, caporal au 226èmeRI

L'oubli est bientôt là. Le nom d'un soldat tué pendant la Grande Guerre s'efface petit à petit sur la tombe familiale de Soucieu-en-Jarrest. Qui est-il? Belle occasion de lui rendre un modeste hommage. Maurice, Jean, Claude nait le 17 juin 1883 à Manziat (Ain). Il est le fils de Philibert et Reine   FERRAND. Matricule 296 du centre recruteur de Bourg-en-Bresse, classe 1903, il est en 1904 ajourné pour faiblesse. Un jeune homme, sans aucune maladie, peut être ajourné pour faiblesse. La faiblesse est la principale des raisons d'ajournement, sinon la seule. Un conscrit est jugé trop faible lorsque l'indice est, en moyenne, supérieur à 30. On ajourne souvent à 27. L'indice est le rapport entre la taille, le poids et le périmètre thoracique du conscrit. L'année suivante, il est affecté aux services auxiliaires (eczéma chronique) Y étaient affectés - après examens, commissions, etc. - les hommes qu'un état de santé défaillant ne

Pierre FAYT, soldat au 173ème RI

Pierre est né le 12 décembre 1886 à Langeac (Haute-Loire). Il est le fils d'Étienne FAYE * et Henriette JOUVE. *Étienne est alors employé aux chemins de fer pour la Compagnie PLM. La ville de Langeac est sur la ligne St Germain-des-Fossés / Nîmes. Pierre apprend le métier de menuisier et l'exerce à Langeac avant de partir au service militaire. Matricule 1302 de la classe 1906 du centre de recrutement du Puy, il est affecté au 16 e RI ( Colonel Ernst ) dont les troupes sont réparties dans diverses casernes : Vaux (2 e bataillon et dépôt –  Montbrison ), d'Estaing ( Clermont-Ferrand ) et Rullière ( St-Étienne ). Arrivé le 7 octobre 1906, il est libéré de ses obligations militaires le 25 septembre 1910. Il est clairon. À l'issue de son service militaire, sa première adresse est située à Saint Étienne, au 16 de la rue des Francs-maçons. Cela laisserait donc à penser qu'il a été soldat dans la caserne Rullière de Saint Étienne. D