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Benoît DUVILLARD, soldat au 371ème RI

Benoît est né le 3 juin 1889 à Saint Germain sur Renon (Ain)
Il est le fils de Jean et  Antoinette FERRAND.


Matricule 963 de la classe 1909 au recensement de Bourg-en-Bresse, il est ajourné pour un an pour faiblesse.

Un conscrit est déclaré "ajourné pour faiblesse" lorsque son indice est supérieur à 30, on ajourne souvent à 27. L'indice est le rapport entre le poids, la taille et le périmètre thoracique. On calcule l'indice en faisant la différence entre le poids en kg et les centimètres au dessus de un mètre. On ajoute à ce chiffre la différence entre le chiffre 100 et le périmètre thoracique.

Il part l'année suivante faire son service militaire au 44ème RI de Lons-le-Saunier du 7 octobre 1911 au 25 septembre 1913.





1914

Le 3 août 1914, il est mobilisé au 371ème RI de Belfort. Il est dans la 20ème compagnie du 5ème bataillon (caserne Béchaud)





Le 371ème forme avec les 372ème et 244ème RI  la 114ème brigade de la 57ème DI.   

Jusqu'à son départ en Macédoine, le 371ème va combattre en Alsace.

On le trouvera fin août dans la région d’Altkirch

Puis il viendra jusqu'en octobre dans le secteur de Belfort près de la frontière suisse.




Le 2 décembre, il participe aux combats  d'Ammertswiller.

1915

Il restera dans cette région et participera aux combats de l'Hartmannswillerskopf



Retiré du front il est envoyé au camp de la Valbonne, qu'il quittera pour Toulon.

Le 8 octobre, le 371ème est embarqué pour l'Armée d'Orient. Il effectue la traversée sur le paquebot "La Lorraine" transformé en croiseur auxiliaire et rebaptisé "Lorraine II".



"Le Lorraine" est un paquebot de la Compagnie Générale Transatlantique réquisitionné en 1914.

Débarqué à Salonique, le 13 octobre, il est dirigé au nord sur le fleuve Vadar, où les troupes françaises viennent aider les troupes serbes à résister aux offensives bulgares.




Après début de campagne victorieux, les troupes doivent progressivement reculer pour rejoindre le camp retranché de Salonique. Le 371ème est chargé de protéger ce repli.

Le 6 décembre, le 5ème bataillon qui est en couverture à Dubljani est quasiment anéanti.




Benoît est porté disparu.

En fait, il est prisonnier des Bulgares (ci-dessous fiche de la Croix-Rouge)




et détenu au camp de Tatar-Bazardjick.


1919

Il est libéré et rapatrié en France le 25  février.


Sources bibliographiques et iconographiques

Archives départementales de l'Ain.
SGA, Mémoire des hommes
     JMO du 371ème RI   26N  765/4 à 6
      Armées Françaises dans la Grande Guerre
BNF Gallica
      Historique du 371ème RI  Imp Herbelin Belfort  1920
Forum pages 14-18   en particulier  Dominique RHÉTY

www.grandeguerre.icrc.org