Merci à Bénédicte CLOGENSON, son arrière petite-nièce et à Bernard BATTUT de m'avoir ouvert leurs archives personnelles et de m'avoir autorisé à publier le parcours militaire d'Henri, Joseph BATTUT.
Henri est né le 20 octobre 1889 à Paris (7ème). Il est le fils de Victor, Anatole et Marie-Joséphine BERTHELEMOT. A sa naissance, son père est chef de rayon au Bon Marché.
Matricule 1624 de la classe 1909 du centre de recrutement de Paris- 2ème bureau, il s'engage pour 5 ans le 10 octobre 1910 à Paris (3ème) au 32ème régiment d'Artillerie au titre d'élève de l'École Centrale de Paris.
En décembre, il revient dans son unité qui est à Pargny-les-Reims (Marne)
Henri est né le 20 octobre 1889 à Paris (7ème). Il est le fils de Victor, Anatole et Marie-Joséphine BERTHELEMOT. A sa naissance, son père est chef de rayon au Bon Marché.
Matricule 1624 de la classe 1909 du centre de recrutement de Paris- 2ème bureau, il s'engage pour 5 ans le 10 octobre 1910 à Paris (3ème) au 32ème régiment d'Artillerie au titre d'élève de l'École Centrale de Paris.
Le 10 octobre 1913, il est incorporé comme canonnier de 2ème
classe au 45ème RAC.
1914
Nommé brigadier le 9 mars, il passe sous-lieutenant de
réserve le 20 août 14 (JO du 22 août)
Le 45ème RAC dont le
dépôt est Orléans fait partie de l'Artillerie du 5ème CA de la IIIème Armée.
Jusqu'en juillet, les 4 groupes de batteries seront ensemble, après ils sont
séparés, Gp 1et 2 en réserve, Gp 3 et 4, artillerie de la 125ème DI.
À la déclaration de guerre, le 45ème est envoyé dans les
Ardennes. Il protège le recul du 5ème Corps jusqu'à la bataille de la Marne.
Il combat dans la région de Louppy, Vaubécourt et Condé.
Le 12 septembre, commence la poursuite des troupes
allemandes qui reculent.
À la stabilisation du front, le 45ème RAC est positionné en
forêt d'Argonne. Secteur qu'il ne quittera qu'en juillet 15
1915
Il est affecté au 30ème régiment d'Artillerie de Campagne le
10 avril.
Le 30ème RAC fait partie de l'artillerie de la 9ème DI
qui appartient au 5ème CA.
Le 30ème RAC est lui aussi positionné en forêt d'Argonne. Il
y restera jusqu'en septembre 16
1916
Il est détaché à l'aviation comme observateur en ballon à la 38ème compagnie d'aérostiers le 4 juillet.
Le 20 juillet, il est observateur dans la 90ème compagnie
d'aérostiers de la Vème armée. La compagnie cantonne à Villers-Allerand (Marne).
Le 20 août il est promu lieutenant de réserve (JO du 21
septembre)
Le 27 août, il part en stage à Plessis-Belleville jusqu'au
1er novembre. Quelques jours plus tard, il passe au Centre d'Instruction
d'Aérostation de Vadenay (Marne)
Un ballon en cours d'ascension |
Un observateur aérostier |
En décembre, il revient dans son unité qui est à Pargny-les-Reims (Marne)
points verts: positions ennemies observées par le ballon 90 |
1917
Le 10 juin, la compagnie se déplace à Guyencourt (Aisne). C'est la bataille du Chemin des Dames.
Saut en parachute d'un aérostier Henri a sauté en tenant son chien dans les bras voir sa citation ci-dessous |
Le 10 juillet, il est cité à l'ordre de l'Armée:
" Officier observateur d'une rare conscience. Au cours
d'une ascension par temps couvert le 24 juin, et malgré les risques qu'il
savait courir, s'est fait larguer à 1200m pour observer plus efficacement les
batteries ennemies très actives à ce moment. Attaqué par un avion ennemi
brusquement sorti des nuages, ne s'est jeté en parachute que lorsqu'il a vu son
ballon en flammes; atterri normalement. Déjà cité à l'ordre du corps d'armée à
la suite des opérations d'avril-mai dernier. 233 heures d'ascension."
Il est détaché le 13 septembre à la réserve générale de Dugny-Le
Bourget pour mission d'observation à l'escadrille 206.
La Réserve générale de
personnel et de matériel volant et roulant est installée à Dugny, près du
Bourget, et regroupe les pilotes et les observateurs en attente d'affectation
et qui poursuivent leur instruction.
Une vue des hangars de Dugny |
Le 11 novembre, il est affecté à la 19ème compagnie d'aérostiers
Mais le 28 décembre, il est rayé du contrôle de la
compagnie.
1918
Il est remis à la disposition de son arme pour inaptitude
physique au service de l'aviation le 1er mars et est affecté au 30ème RAC de la 9ème DI (5ème CA de la 6ème Armée)
Il passe au 5ème groupe du 105ème RAL le 28 octobre, artillerie lourde de la 9ème DI (5ème Armée). Le groupe est équipé de 155C
modèle 1915 Schneider.
1919
Il est démobilisé le 22 juillet.
Henri décède le 9 septembre 1928 à Levallois-Perret (Seine),
le 30 décembre 1924, il venait d'être promu capitaine au titre de la réserve.
Sources bibliographiques
et iconographiques
Archives de Paris
SGA, Mémoire des Hommes
- JMO de la 90ème compagnie
d'aérostiers 1 A 244/3
- Carnet de comptabilité de la 90ème cie
d'aérostiers 2 A 79/2-3
- Carnet de comptabilité de la 19ème cie
d'aérostiers 2 A 9/13
- Armées Françaises pendant la Grande Guerre
- Armées Françaises pendant la Grande Guerre
Études Touloises, 2014 147
p19 à 24 Frédéric STEINBACH
www.Forum pages 14-18 en particulier ALVF
www.chtimiste
www.champagne 14-18
www.albindenis.free.fr
www.généanet.org
Association généalogie "Le fil d'Ariane"