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Léon LARCHIER soldat au 144ème RI

Merci à Elisabeth  qui a bien voulu m'ouvrir ses archives personnelles et qui m'a autorisé à publier le parcours de  son arrière-grand-père maternel  Léon LARCHIER pendant la Grande Guerre.





Léon, Gustave est né le 5 février 1884 à Beaussais   (Deux-Sèvres)  Il est le fils de Jacques et Florence née MERLET. Son père est cordonnier au village.













Matricule 595 de la classe 1903, il est dispensé de service militaire pour « enfant unique de veuve » pour un an.

Le 14 novembre 1904, il effectue son service militaire au 125ème RI, à la caserne Rivaud.
La caserne Rivaud du 125ème à Poitiers


 Il est libéré de ses obligations le 28 septembre 1905 et revient à Beaussais exercer son métier de cordonnier.

Le 30 novembre 1905, il épouse à Beaussais, Marie, Marthe, Clorinthe PELLETIER. Ils auront un fils Jacques né le 25 juillet 1906 .


J’ai pu reconstituer son parcours pendant  la guerre grâce aux cartes postales qu’il a envoyées à son fils Jacques et qui ont été conservées par la famille TAVERNEAU-LARCHIER.

A la déclaration de la guerre, Léon rejoint le 12 août 1914, le 6ème RI qui est au camp de Souge (Gironde). Il est affecté à la 28ème compagnie.









Le camp de Souge en Gironde










Ce n'est que le 1er juin 1915 qu'il rejoint le 144ème où il est affecté à la 12ème compagnie du 3ème bataillon. (lorsque cette compagnie sera supprimée, vers 1917, il ira à la 9ème compagnie du même bataillon)

Le régiment est alors à Oeuilly dans l‘Aisne..

Le 144ème forme avec le 57ème la 70ème brigade de la 35ème DI.

Le 18ème CA fin 1915

Le 5 mai1916, la 35ème DI est envoyé sur Verdun tenir un secteur entre l’étang de  Vaux et la ferme de Thiaumont. Le 144ème est positionné entre le tunnel de Tavannes et le fort de Vaux.

Le 17 mai, le régiment embarque pour Morlaincourt en autobus.




Après une période de repos, le 13 juin, il part en Argonne, vers La Harazée où il effectue des travaux de remise en état des ouvrages du secteur.


Du 28 décembre 16 au 10 février 17, il est dans la Somme  vers Berny-en-Santerre

Pendant la bataille du Chemin des Dames, le 144ème (le 18ème CA est intégré dans la Xème Armée) est en avril sur le plateau d'Ailles puis en mai à Craonnele où il est engagé pour les assauts sur  le plateau des casemates
et enfin en juin à Hurtebise.


Le 144ème pendant la bataille du Chemin des Dames


De juillet à octobre, il est en Alsace et finira l'année 17 en Champagne vers la ferme de Navarin.


Du 29 mars 18 au 9 mai, le régiment se bat au sein de la IIIème Armée dans le secteur de Noyon (Oise) vers Sermaise.


Du 24 août au 15 septembre; au sein de la Ière Armée, il suit le recul allemand vers le ligne Hindenburg.

La progression du 144ème.

Du 16 octobre au 2 novembre, il est engagé dans la bataille du Mont d'Origny, puis dans la bataille de la Serre. Le régiment avance jusqu'à la Ferté-Chevresis (Aisne)

Le 3 novembre, le régiment part au repos à Anguilcourt puis au Plessis-Brion dans l'Oise (3ème bataillon) quand est signé l'Armistice.


Le 18 décembre, le régiment tient la place de Mulhouse (Haut Rhin) où il participe à nombreux travaux notamment sur les lignes de chemin de fer qu’il remet en état.


Léon est démobilisé le 25 mars 1919.

Il décède à Beaussais le 1er juillet 1964.



Sources bibliographiques et iconographiques

Archives départementales des Deux-Sèvres
SGA, Mémoire des hommes
   JMO du 144ème RI   26N  694/7à11
   JMO de la 70ème Brigade   26N   516/1à3
   JMO de la 35ème DI     26N  327/1à3
Historique du 144ème RI   Imp Delmas   Bordeaux
www.chtimiste
Forum, pages 14-18
IGN, Géoportail


Les cartes postales et les photos  sont  dans les archives de la famille TAVERNEAU.