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Louis, Isidore CHAUVEAU canonnier au 37ème RAC

Louis, Isidore est né le 23 octobre 1874 à Jars (Cher)

L'église de Jars et la Grande rue

Matricule 894 classe 1894 du centre de recrutement de Cosne sur Loire (Nièvre)

Appelé sous les drapeaux, il est versé aux services auxiliaires pour cicatrices adhérentes au front.

Y étaient affectés - après examens, commissions, etc. - les hommes qu'un état de santé défaillant ne permettait pas d'employer sur le front mais qui pouvaient tout de même être appelés sous les drapeaux afin d'exercer un emploi - militaire ou civil, et en fonction de leurs compétences professionnelles - dans la Zone de l'Intérieur. On  ne pouvait donc qu'être affecté à un régiment, et être détaché hors du dépôt pour occuper l'emploi prescrit.

Le 28 juin 1898, il épouse Marie-Hélène CHAGNEAU à Ménétou-Râtel (Cher).


Le 12 novembre 1914, il est versé aux services auxiliaires du 85ème régiment d’infanterie à Cosne sur Loire.
Le 13 avril 1915, il rejoint le 37ème régiment d’artillerie de campagne dont le dépôt est le quartier Carnot à Bourges.
L'entrée de la caserne Carnot du 37ème RAC à Bourges

Du 2 juin au 10 novembre 1917, il est retiré du front comme agriculteur de catégorie A.

La loi du 6 mai 1917 retire des services auxiliaires pour renforcer l'œuvre de la production agricole, les militaires du service auxiliaire des classes de mobilisation 1895 et plus anciennes. Etaient passés dans la catégorie A, les propriétaires exploitants, les  fermiers et les métayers. Les hommes prendront l'engagement :
1° De consacrer au travail pour la collectivité, d'après le salaire fixé pour les équipes agricoles dans la région, tout le temps qui n'est pas strictement nécessaire à leurs travaux personnels ;
2° En tenant compte des nécessités de l'assolement, de consacrer tous leurs efforts à la production des denrées essentielles pour l'alimentation.


Le 10 novembre 1917, il rejoint le 95ème RI à Nevers.
Il est démobilisé le 13 février 1919.