Eugène est né le 26 juin 1878 à Saint Michel en l’Herm
(Vendée), fils de Pierre, Auguste et Alexandrine Rose
née DURAND, cultivateurs à Saint Michel en l’Herm
Matricule 846 classe 1898 centre de
Fontenay-le –Comte
il est incorporé le 16 nov 1899 au 2ème
Cuirassiers de Paris (nommé aussi 2e Régiment de Cuirassiers).
1914
Eugène est rappelé à l’activité le 7 septembre et est affecté au 51ème Régiment d’Artillerie (Nantes).
Le 12 décembre, il passe au 2ème
régiment de cuirassiers (dont le dépôt est à Paris), 2ème brigade de la 1ère Division de Cavalerie.
1915
Il part au front le 22 décembre .
Les régiments de Cuirassiers étaient cantonnés à l’arrière du front pour
exploiter les éventuelles percées lors des grandes attaques de 16 et 17. Cela
ne s’est jamais produit. Cela explique que, dès
mi- 1916, certains régiments de
cavalerie ont été démontés avec la création
des régiments de cuirassiers à pied. Un grand nombre d’officiers est
passé dans l’aviation (plus « noble » que l’infanterie). Certains
sous-officiers ont été promus officiers mais dans l’infanterie.
La lecture des JMO des régiments de cuirassiers montre que dans
certaines opérations, des cavaliers combattaient comme fantassins puis mission
terminée, remontaient à cheval
1916
Entre décembre et février , pendant les
combats en Artois, le régiment est à Bailleul-Beaumetz (Pas-de-Calais)
En septembre , lors de l’attaque dans la Somme, le régiment tient la ligne
Maricourt-Bouchavesnes.
En novembre, il est à Houdaucourt-le-Fayet (Oise).
1917
En janvier et jusqu’en mars 1, suite au
repli allemand sur la ligne Hidenburg, le 2ème Cuirs effectue des
reconnaissances le long du canal de Saint-Quentin vers Le Hamel (Oise).
Le 24 septembre, au titre de la loi
Mourier, Eugène est renvoyé au dépôt du régiment.
La loi Mourier officialise le
principe de l'affectation à l'arrière des soldats pères de quatre enfants et
plus et des classes présentes au front les plus âgées.
Le 2ème Cuirs fait partie des
troupes mises à la disposition du Gouvernement Militaire de Paris. Il est
essentiellement utilisé pour le maintien de l’ordre (mutineries, grèves)
1918-1919
Il est mis en congé de démobilisation le 25 février
1919.
Eugène décède le 24 janvier 1958 à Villeneuve Saint Georges (Seine-et-Oise)
Sources bibliographiques et iconographiques
- Archives de la Vendée
- JMO du 2ème Cuirassiers 26N
876/5-6
- Historique du 2ème
Cuirassiers Librairie Chapelot Paris
Crédit photographique
collection personnelle de Jean et Claudette MOUCHARD