Merci à Danièle Lepetit-Pisson pour m'avoir autorisé à publier le parcours militaire de son grand-oncle paternel.
François,
Louis, Émile est né le 1er avril 1894 à Giat dans le Puy-de-Dôme.il est le 2ème
fils de Jean-Clément GANET et Françoise
THOMAS.
Matricule
1534 classe 1914 au centre de
recrutement de Riom
Émile (
c’est ainsi qu’on le prénomme dans la famille) est appelé le 10 septembre 1914
au 42ème régiment d'infanterie qui est en couverture de Belfort.
Le régiment
est engagé dans la bataille de la Marne vers Bouillancy.
Le 4ème fait parte du 7èmeCA, 6ème Armé Gal Maunoury |
De décembre
14 à janvier 15, le régiment est en réserve d’armée près de Tracy-le val. Puis
il prend le secteur de Vingré (Oise).
Le 10
février 1915, Émile est muté au 35ème RI puis passe le 26 mars 1915
au 117ème régiment d'infanterie qui stationne à Courmelois (aujourd’hui Val-de-Vesles dans la Marne).
Il
appartient au 3ème Bataillon, 10ème compagnie
Avec le 117ème, il participe notamment à la 2ème bataille de
Champagne à l’Épine de Védegrange dans le secteur de Saint Hilaire le Grand.
Puis après un période de repos, en octobre et décembre, le 117ème revient à Massiges jusqu’en juin 1916.
Puis après un période de repos, en octobre et décembre, le 117ème revient à Massiges jusqu’en juin 1916.
Le 7 février
1916, Émile est nommé caporal, puis le 11 août sergent.
C’est Verdun en septembre et octobre 1916,
dans le secteur de Thiaumont, sous le fort de Douaumont.
En mars
1917, le régiment participa à l’attaque sur le saillant de Saint-Mihiel (Meuse)
au Bois brûlé.
Le 12
avril 1917 il est blessé (plaie au thorax) ,blessure pour laquelle il est cité
à l'ordre du régiment et reçoit la croix de guerre avec une étoile.
«
Sous-officier très crâne ayant de l’énergie et beaucoup de sang-froid dans les
circonstances difficiles. A beaucoup d’ascendant sur ses hommes, volontaire
pour des missions périlleuses. Est blessé le 12/04/1917 en donnant à ses hommes
sous un violent bombardement un bel exemple de bravoure réfléchie »
A sa sortie
de l'hôpital, il est versé le 27 janvier 1918 au 82ème régiment d'artillerie
lourde puis le 23 juin au 85ème régiment d'artillerie lourde 15ème
puis 16ème batterie.
Suite à sa
dissolution, il passe au 285ème RALT, 2ème groupe, 24ème
batterie.
(RALT: Régiment d'Artillerie Longue avec Tracteurs)
Quand elle
sera à son tour dissoute le 25 mars 1919, Émile passera au 20ème
escadron du Train des équipages militaires, section automobile de triage de
personnel 550
Le 1er
avril 1919, Émile passe au grade d’adjudant.
Il sera démobilisé le 11 septembre 1919.
Il se marie le 14 juin 1924 avec
Marie-Thérèse, Jeanne GOURGEONNET à Paris (19ème).
Il sera à nouveau mobilisé le
14 décembre 1939 à Paris, sans
affectation.