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Affichage des articles du juillet, 2016

Les 5 frères GUYOMARD morts pour la France en 14-18

Monument aux morts de Plouguiel (Côtes d'Armor).  5 noms du même patronyme, GUYOMARD, les 5 frères tués au cours de la Guerre. Louis en 14, Jean-Baptiste et Yves Marie en 15, Pierre Marie en 16, Guillaume en 18. La famille GUYOMARD semble la famille de France la plus touchée. Le village de Plouguiel a voulu leur rendre hommage. Une rue qui conduit vers leur ferme (La ferme du Guernigou) rappelle, depuis le 11 novembre 2010, leur souvenir. "La rue des Cinq frères GUYOMARD" pour ne pas oublier l'hécatombe humaine de cette Guerre. Yves GUYOMARD et Marie- Louise LE GOFF se marient le 22 septembre 1877 dans leur village natal de Plouguiel. Yves a 40 ans et est cultivateur, Marie-Louise a 27 ans.Ils auront 10 enfants: - Marie-Ollive et Augustine en 1878 - Joséphine en 1879 - Guillaume et Pierre en 1881 - Yves-Marie en 1882 - Allain en 1883 - Jean-Baptiste en 1884 - Françoise en 1880 et - Louis en 1890 Le père, Yves, meurt en février 1895,il a 58 ans la mère,

Maurice TEISSERENC, sergent au 142ème RI

Merci à Catherine RICHARD pour m'avoir autorisé à publier le parcours pendant la Grande Guerre de son parent Maurice TEISSERENC Marie, Joseph, Fulcran, Maurice est né le 26 mai 1889à Lodève. Il est le fils   de Jules, Fulcran et Marie- Amélie FOURCADE. Son père est propriétaire foncier. Après avoir passé son baccalauréat à Montpellier, il continue ses études de droit à Paris (Louis-le-Grand, la Sorbonne et l'Institut Catholique). Matricule 1191 de la classe 1909 du centre Lodève-Montpellier, il fait son service militaire au 142ème RI (caserne Baral) du 31 juillet 1910 au 25 septembre 1912. Il est libéré de ses obligations militaires avec le grade de sergent. Il part au séminaire français de Rome le 18 octobre 1913; Il est clerc tonsuré mais ne sera pas prêtre car le 2 août 1914, il est mobilisé   au 142èmeRI. Le 142ème forme avec le122ème, la 62ème brigade de la 31ème DI. (16ème CA) Le régiment part sur le front de Lorraine où il participe à la ba

Georges CONVERT, soldat au 333ème RI

Merci à Catherine RICHARD pour m'avoir autorisé à publier le parcours pendant la Grande Guerre de son grand-père Georges CONVERT. Jean, Albert, Georges est né le 27 mars 1884 à Pont d'Ain ( Ain). Il est le fils de Jean-Joseph et Blanche née DEBRY. Son père est minotier au moulin Convert. Matricule 27 de la classe 1904 du centre de recrutement de Belley, il fait son service militaire au 133ème RI de Belley (caserne Sibuet) du 3 novembre 1915 au 16 septembre 1906. Il effectuera 2 périodes d'exercices dans ce régiment. Il aura le grade de caporal à l'issue de la 2ème période. Le 21 septembre 1908, il épouse Marie-Louise CONVERT (prénom usuel: Germaine) à Pont d'Ain. Marie-Louise décèdera le 29 juillet 1910. Il vient travailler à la minoterie de son père. À la déclaration de la guerre il est mobilisé au 333ème RI (le régiment de réserve du 133ème) Il part au front le 5 novembre pour Athienville puis Arracourt. Le 333è

Georges, Octave GREARD, cavalier au 6ème Régiment de Chasseurs à Cheval

Au hasard d'une recherche dans les cimetières d'Épannes, du Bourdet, d'Amuré, de Vallans, une photo ou une plaque sur une vieille tombe qui s'effrite avec le temps, abandonnée depuis longtemps. Belle occasion de rendre hommage à tous ces soldats de la Grande Guerre. Georges, Octav e est né le 30 janvier 1898 au Bourdet (Deux-Sèvres). Il est le fils de Victor et Octavie née MANTEAU. Son père exerce le métier de maréchal-ferrant. Le 17 juin 1917, il s'engage à Niort au 6ème Régiment de Chasseurs à Cheval, qui vient de se replier à Niort, son dépôt d'origine (Lille) est occupé par les troupes allemandes. Il sera classé matricule 523 de la classe 1916 du centre de Parthenay. Affecté au 2ème escadron, il rejoint vraisemblablement son escadron qui se bat dans la Marne vers Reims à Courcy, en octobre 15. Les escadrons de Chasseurs à Cheval (cavalerie légère) ont un rôle de renseignement, d'éclairage de l'Armée. Ils pourront être affect